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Samarcande C'est Tamerlan, le simple nomade, qui donna l'ordre d'enlever les meilleurs artistes et artisans de tout son empire, de la Chine à Byzance, pour faire de sa capitale " le plus beau visage que la terre ait jamais tourné vers le soleil " selon Omar Khayam, poète persan. Car ce conquérant cruel fut aussi le mécène qu'on admire aujourd'hui.
Le passé resplendissant de l'ancienne cité timouride fait petit a petit oublier la déception de soixante-dix ans d'urbanisme soviétique, avec ses quartiers cimentés et ses artères trop larges, qui blessent l'harmonie de l'antiquité.
Depuis Khazret Khizir, la mosquée des Voyageurs, une vue saisissante nous fait admirer l'imposante mosquée de Bibi Khanym, le charme discret de la nécropole royale de Chah-i-Zinda, ou l'âme du " roi vivant " opère encore entre les tombeaux ouverts à tout vent.
Notre étonnement sera complet sur la Place de Registan, le " lieu ensablé ", bordée de trois madrasas opulentes, de minarets colossaux, de mosquées immenses qui ne trouvent pas leur équivalent en Occident.
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